Les congés illimités, ça fait rêver, non ?
Mais soyons honnêtes, c’est surtout intrigant, voire inquiétant…
Chez Hellipse, on a alors fait le choix de parler de « congés libres », un choix qui peut sembler anodin, mais qui, pour nous, fait toute la différence.

« Illimité » : un mot qui sonne bien, mais qui laisse un flou

« Illimité », sur le papier, c’est accrocheur. Ça donne l’impression d’un superpouvoir : « tu peux poser autant de jours que tu veux ! ».
Mais en réalité, ce mot peut créer des ambiguïtés et des inconforts :

  • Est-ce que j’en prends trop ? Pas assez ?
  • Est-ce que je vais être mal vu si je pars 4 semaines d’un coup ?
  • Est-ce que d’autres vont abuser ? Et moi, je vais rester là pour compenser ?

Bref, ce qui devait être un espace de liberté peut devenir un terrain glissant, rempli d’auto-censure, de non-dits, voire de culpabilité.

« Libre » : un mot qui invite à la responsabilité

Chez Hellipse, on a préféré parler de congés libres, parce que ce mot reflète notre manière de fonctionner.
Chacun peut prendre ses congés quand il en a besoin tout en prenant en compte son contexte : c’est libre, mais responsable.
Concrètement, cela veut dire :

  • On se concerte avec l’équipe.
  • On veille à ce que les sujets soient couverts.
  • Et aussi, on s’assure que tout le monde puisse souffler, pas juste « ceux qui osent ».

« Libre », pour nous, c’est dire : tu es autonome, tu sais ce qui est juste pour toi et pour le collectif.

En parlant de liberté, plutôt que d’illimité, on :

  • enlève une pression implicite (celle de devoir “profiter au maximum” ou “ne pas abuser”) ;
  • renforce la confiance, la transparence, et l’équilibre ;
  • et surtout, on incarne ce qu’on défend : une organisation où chacun est acteur de son propre cadre, et pas juste bénéficiaire d’un avantage mal défini.

Ce n’est pas forcément évident pour tous, surtout au début de l’aventure Hellipse. C’est pour ça qu’un rôle est là pour s’assurer que tout le monde prend bien les congés dont il a besoin.

Un détail de vocabulaire… mais pas si anodin

Appeler nos congés, libres, ce n’est donc pas juste pour faire joli. C’est une façon de dire :

“On est libre de faire comme bon nous semble, et on se fait confiance pour en faire bon usage.”

Et rien que ça, ça change tout.

Et chez vous, est-ce qu’un simple mot a déjà changé la posture collective ?
Avez-vous des exemples où un mot, une expression ou un choix de vocabulaire a permis de voir les choses autrement dans votre organisation ?

Auteur de l'article Kevin Soubelet Facilitateur